Zambia and Angola signs trade deal

 

ZAMBIA has signed a bilateral trade agreement with Angola to increase trade between the two countries. The trade stands at US$8 million in exports and US$175,000 in imports

The bilateral trade agreement will further exempt some products from customs duty.

Minister of Commerce, Trade and Industry Margaret Mwanakatwe, who signed for the Zambian government, said that the bilateral trade agreement will have a positive impact on the diversification programmes being pursued by the two countries.This is according to a statement issued in Lusaka yesterday by Ministry of Commerce Trade and Industry permanent secretary Kayula Siame

Mrs Mwanakatwe said the agreement is designed to facilitate the expansion of trade between the two countries and further strengthen economic and political ties.

The minister said in Luanda during the signing ceremony last week that: “Synergies between trade promotion and investment promotion will be critical to harnessing the benefits associated with the implementation of the bilateral trade agreement.”

She urged Zambian exporters to take advantage of the trade agreement and the Angolan market by ensuring that their goods meet international standards and to work with the Zambia Bureau of Standards.

“The Zambia Development Agency will be on hand to provide any facilitation the exporters will require to access the Angolan market,” Mrs Mwanakatwe said.

Angola’s Minister of Commerce, Rosa Escorcio Pacavira De Matos said the agreement will enhance trade, improve market transactions and the movement of people and goods.

Ms De Matos said the agreement will also foster public and private investments between the two countries.

The agreement is intended to make Angola one of Zambia’s largest export markets and further create an opportunity for investment, competition and innovation for the private sector, thus, enhance job and wealth creation in areas such agriculture, tourism, energy and construction.

The trade agreement has provided a list of products that will be exempted from custom duty.

The agreement will further compliment other initiatives such as the development of the Lobito Corridor, which is aimed at renewal of the Benguela Railway Line which was commissioned last year.

安哥拉在去年丧失60000个工作岗位

根据安哥拉行业协会的最新数据,在过去的一年间,由于国际石油价格的下降,安哥拉丢失约60000个工作岗位。

Jose Severino,安哥拉行业协会主席,在一次与外国记者的采访中指出,土木建筑工程及石油行业是大部分工作流失的产业,从2015年6月至2016年5月,国家财政收入减少一半。这位商业领袖认为,安哥拉的经济将随着国际石油价格的回升而得到改善。Jose Severino 提到“石油价格正在回升,经济也将在一个新的宏观环境中运转。以及,国际货币基金组织预计向安哥拉提供经济援助以提高其信用评级,并将改善非洲国家的经济条件。

去年,官方通货膨胀率已达到26%,将促使安哥拉出口更多的石油、钻石、农产品以及建筑材料。主席指出“无论如何,为了购买工业所需的原材料和设备,安哥拉应重新建立一个稳定的国际货币供给。” 他呼吁安哥拉政府在减少外汇储备上实行更严格的控制和管理,并且在商业银行及公司中重新建立一条新的直接联系是的更多的外汇流入工业领域。

 

Angola loses 60,000 jobs in the past one year

Angola has lost some 60,000 jobs in the past 12 months due to the economic crisis triggered by the falling international oil prices, according to the latest statistics by the Angolan Industrial Association.
Most of the job losses occured in the civil engineering and oil sectors with state revenues reduced by half from June 2015 to May 2016, said Jose Severino, chairman of the Angolan Industrial Association in an interview with foreign journalists.
The business leader believed the Angolan economy would improve as international oil prices bounced back.
“Oil prices are rising and the economy will be running in a new macro-environment,” Jose Severino said.

He said the International Monetary Fund was also expected to provide economic assistances to Angola to raise its credit ranking and improve the financial conditions of the African country.
The inflation rate, which officially stood at 26 percent in the past 12 months, would help Angola to export more of its oil, diamonds, farming products and construction materials.
However, the country needed to re-establish a stable supply of foreign currencies to buy raw materials and equipments for the industrial sector, the chairman said.
He called on the Angolan government to put in place stricter control and management over the shrinking foreign currency reserves and to re-establish a direct link between commercial banks and enterprises to channel more foreign currencies to the industrial sector.

Crise migratoire : Propositions, solutions et débouchés économiques.

Entretien avec Emmanuel Argo

Conseiller  international  ex officio de l’Afcham/ Chambre de Commerce Africaine en Chine

 

Français d’origine Afro-caribéenne, Emmanuel Argo est né en France.

Il est, entre autres, Membre de Chatham House / l’Institut Royal des Affaires Internationales à Londres en Angleterre. Dans le cadre de développements socio-économiques, il est intervenu pour l’optimisation financière des  rémittences – envois d’argent effectués par les migrants de toutes origines, dans leur pays natal -.A cet effet, il a porté de nombreuses recommandations auprès d’instances comme les  Sommets du G8, G20, mais aussi,  auprès d’autres institutions internationales.

Il est l’auteur du néologisme international Remitt@nces 1  ainsi que de l’acronyme SYDRE 2. Dans l’entretien qui suit, Emmanuel Argo se penche non seulement sur le retour des migrants dans leur pays d’origine mais aussi sur l’installation des réfugiés victimes de conflits et de guerres, de modifications climatiques ou de catastrophes naturelles.

C’est au titre de Conseiller international de l’AFCHAM, qu’il  propose des solutions concrètes à ces problématiques.

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AFCHAM : Quelle que soit leur origine géographique, comment, d’après vous, faciliter le retour des migrants dans leur pays d’origine ?

Emmanuel Argo: on constate que les décideurs publics et économiques internationaux disposent de données plus fiables  qu’autrefois pour mieux anticiper leur gestion de façon pragmatique.

Me concernant, je veux distinguer ici les migrants économiques, des réfugiés de l’urgence.

S’agissant des premiers, en complément de moyens financiers habituels nécessaires à tout projet  de Développement socio-économique et humanitaire, on peut s’appuyer sur une importante ressource financière encore insuffisamment utilisée. Il s’agit des rémittences, cet important levier financier généré par l’épargne des migrants dans les pays d’accueil et qui représentent  une manne financière d’environ 1 400 milliards de dollars US   selon des sources de la Banque Mondiale. Cette estimation inclue les envois d’argent en espèces, les biens et services sans traçabilité officielle.

En effet, les 1 Remitt@nces !  – c’est à dessein que j’utilise ce mot parce qu’il intègre par souci d’efficacité les nouvelles technologies comme l’informatique – sont une réalité socio économique et financière  qui ne doit plus seulement rapporter aux sociétés qui gèrent les transferts d’argent et prélèvent au passage des taxes.

A ce propos,  dans le mot Remitt@nces, l’inclusion du signe @ symbolise l’abolition technique des barrières qui doit favoriser  le développement de l’activité croissante de sociétés d’envoi d’argent. L’@, est symbole de l’immédiatisation de la transmission et du lien. Il exprime sans restriction cette dernière qualité, vitale pour les migrants et leur famille restée dans leur pays d’origine. Ce néologisme international que j’ai créé, permet de dire rémittences en Français, comme en Anglais, en Arabe, tout comme en Chinois : 谢谢 Remitt@nces et en bien d’autres langues.

Dans les faits, cette ressource constitue déjà partiellement  une solution à des besoins de financements locaux pour le développement de régions souvent abandonnées par leurs forces vives. Pour aller plus loin, elle doit faire l’objet d’une épargne volontaire, gérée dans les pays d’accueil par des sociétés spécialisées et agréées, distinctes des banques traditionnelles.  Cette épargne,  ainsi constituée, doit pouvoir, à terme, inciter et faciliter au retour des migrants qui ont le projet de s’installer durablement chez eux et ambitionnent de créer leur entreprise (TPE ou PME) ou participer au développement des infrastructures locales.

C’est bien ce que des migrants occidentaux font en allant travailler en Irlande, aux Amériques, en Orient et même aux  Afriques.

Cependant, de leur côté, les pays d’origine – non occidentaux- doivent prendre des mesures incitatives de retour, pour que cette épargne irrigue les économies locales.

Pour tout dire, ces mouvements migratoires ont toujours existé depuis l’origine des temps. Quand un pays rencontre des difficultés, certains vont chercher « fortune ailleurs » !

 

Ma présence au sein de l’AFCHAM, positionnée en Chine, me permet de coordonner la mise en place de relations de complémentarité entre des partenaires européens et chinois et en particulier des sociétés d’ingénierie financière intéressées à la réalisation économique des solutions que j’ai déjà évoquées.

 

AFCHAM : Que faut-il faire concrètement ?

Emmanuel Argo : Ma démarche s’appuie sur des initiatives et des réflexions de think tanks du secteur privé, émanant  principalement de pays européens, ceux de l’autre rive de la Méditerranée, comme des Afriques, des Caraïbes, du Canada, des États-Unis, et l’Asie-Pacifique. J’ai déjà eu l’occasion de fédérer ces types d’initiatives depuis 2005, alors que j’étais établi en Angleterre.

Ma présence au sein de l’AFCHAM, positionnée en Chine, me permet de coordonner la mise en place de relations de complémentarité entre des partenaires européens et chinois et en particulier des sociétés d’ingénierie financière intéressées à la réalisation économique des solutions que j’ai déjà évoquées.

Pour l’heure, en Europe, un premier cercle se met en place. Il a pour but de mettre en place la première phase d’un projet  lié à l’utilisation des Remitt@nces.

Il s’agit de la création d’une taxe dite Taxe/Remitt@nces alimentée par une partie des commissions prélevées par les enseignes sur chaque transfert d’argent envoyé par les migrants à leur famille restée au pays.

 

En Europe par exemple, lors de la crise financière de  2009, la Grèce a fait appel à des ressortissants de sa diaspora établis en Amérique pour lever des Diasporas’ Bonds.

Ainsi, cette taxe que j’ai proposée et portée comme recommandation pour le Sommet du G20 de Séoul en 2010, aura pour vocation d’alimenter un Fonds international de Développement. Cela correspond à la deuxième phase du projet que j’ai précédemment évoqué. Sa gestion peut être confiée à un groupe constitué, pour partie, d’institutions internationales existantes, de représentants du secteur privé tant de la sphère bancaire, qu’associative ainsi que d’autres secteurs. Ce fonds pourra permettre la mise en place de prêts visant la création de très petites entreprises ainsi que celles de taille moyenne à l’initiative de migrants ayant choisi de retourner dans leur pays d’origine.

Mais pas seulement ! D’autres projets locaux de plus grande envergure, comme des grands travaux d’infrastructures, sont envisageables dans les pays d’origine des migrants ou diasporants. Pour leur financement, des bons d’obligations qui s’appelleraient  ‘Remitt@nces’ bonds’’, à l’instar des ‘‘Diasporas’ Bonds’’ connus en Inde, à l’Ile Maurice, aux Philippines, Cap Vert, Ghana et Kenya, pourront être émis.

En Europe par exemple, lors de la crise financière de  2009, la Grèce a fait appel à des ressortissants de sa diaspora établis en Amérique pour lever des Diasporas’ Bonds.

AFCHAM : Pour ce faire, quelles procédures sont  envisagées?

Emmanuel Argo : pour créer des synergies, il faut envisager la mise en place de partenariats économiques, commerciaux et culturels entre des pays des Afriques anglophone,francophone et  lusophone, des Caraïbes, d’Europe, d’Amérique Latine –comme avec le Brésil-, de l’Asie-Pacifique, et cela peut s’effectuer à partir de pôles internationaux dénommés SYDRES1.  En ce sens, la présence bien comprise en Chine de l’AFCHAM  arrive comme élément facilitateur.

AFCHAM : En vous écoutant, on comprend que les mouvements migratoires sont aussi constitutifs de richesses.

Emmanuel Argo : Naturellement ! Mais jusqu’ici, j’ai parlé davantage des migrants économiques. Je voudrais également aborder le cas des réfugiés.

Avec différents participants du secteur privé comprenant des intervenants humanitaires ainsi que  des associations caritatives, nous avons fait un inventaire – certes non exhaustif- pour mieux déterminer les régions décidées à les accueillir.

En Europe, il existe des zones urbaines désertées par les populations locales dans lesquelles sont déjà accueillis des réfugiés. Ces implantations sont également possibles dans d’autres régions de l’Union Européenne, comme celles qui sont situées sur des territoires ultra-périphériques tels que la Guyane française.

La Guyane qui n’est  plus une terre de relégation,  est aussi une  terre qui a déjà accueilli des réfugiés. C’est en effet sur son territoire que des sinistrés  de l’éruption de la montagne Pelée de 1902, qui a enseveli la ville de Saint-Pierre, ancienne capitale  de la Martinique, ont trouvé refuge. De nos jours des Haïtiens tout comme d’autres de leurs voisins, s’y installent, fuyant les catastrophes naturelles à répétition qui mettent à terre l’économie de leur pays. Ces réfugiés venant de lieux géographiques différents contribuent au développement économique de cette région européenne éloignée. En 1968 c’est ce vaste territoire qui a également accueilli l’implantation d’un  Centre spatial où des fusées européennes sont utilisées principalement pour le lancement des satellites de télécommunications. Ce qui n’a rien à voir avec des réfugiés, mais donne tout de même une dimension internationale à la région.

AFCHAM : Vous évoquez donc des lieux d’accueil spécifiques. Quelle est la démarche envisagée ?

Emmanuel Argo : Sur la base de candidatures au statut de ‘‘Terre d’accueil ’’, nous proposons à différentes instances européennes, en y associant les populations locales et leurs représentants désignés et élus, la constitution d’un groupe réflexion élargi pour la création, sur différents territoires éligibles, d’une zone dédiée urbaine et rurale, structurée en villes et communes gérées en plusieurs langues, dotées d’habitations adaptées à l’environnement tant climatique que biotique, de logements décents, d’un urbanisme réfléchi prenant en compte les recommandations de la COP 21 qui s’est tenue fin 2015 à Paris. Il conviendra également de faire appel aux meilleures expertises pour la création d’écoles, de centres de formation professionnelle, de centres culturels, d’incubateurs d’entreprises, etc.

Concernant les populations, il s’agit d’accueillir des groupes volontaires, premier point, qui peuvent participer financièrement à leur installation, au prorata de leurs moyens, deuxième point ; ces deux éléments participent ainsi à la dignité de leur démarche.

Je propose donc une action coordonnée à porter auprès des  instances Européennes et internationales concernées  par l’urgence de la situation migratoire. Le but serait de proposer à ces différentes catégories de populations en détresse, un accès légal et sécurisé pour leur éviter des itinéraires ainsi que des parcours aléatoires et dangereux.

AFCHAM : Qui pourrait soutenir une pareille initiative ?

Emmanuel Argo : Les entreprises privées locales, européennes ou internationales, compte tenu de l’intérêt économique et financier d’une telle entreprise, mais aussi les décideurs publics puisque un projet de cette envergure pourrait créer des milliers d’emplois en faveur des populations locales. Sont en priorité concernées : les entreprises  du bâtiment et travaux publics, de la construction de l’habitat et du logement, de l’assainissement, celles qui développent de nouvelles technologies, les activités  de transports et communications, les énergies renouvelables, celles qui assurent les services de santé, font commerce de la distribution alimentaire, dispensent des formations professionnelles permanentes ainsi que l’apprentissage  de langues étrangères. Sont tout aussi concernées, les banques et autres établissements financiers,   les entreprises de gestion privées, une administration publique se chargeant de la gestion et de l’application du droit y compris des mesures  fiscales qui seront en vigueur.

AFCHAM : Comment financer ces infrastructures ?

Emmanuel Argo : Les premiers travaux effectués par des spécialistes qui participent en Europe et en Asie-Pacifique à la réalisation de montages d’ingénierie financière pour des opérations d‘agrandissement de plateformes portuaires multimodales, ou de construction de petites villes périurbaines, nous permettent  de prendre appui sur leur savoir faire.

Les premières approches faites par des  experts en ingénierie financière  de l’Asie-Pacifique indiquent que le financement de cette opération, pourrait s’effectuer à partir de financements privés. Mais, un partenariat avec une entité représentant la puissance publique Européenne s’impose pour collecter -entre autre- les pénalités de pays qui préféreraient refuser l’accueil de réfugiés, contre paiement d’une redevance financière.

Les financements privés devront être également garantis et remboursés par les ressources fiscales générées par les impôts et taxes ainsi que par des dotations  liées au  fonctionnement de ces nouvelles infrastructures. Différentes approches sont en cours ici en Chine et en Europe sur la question, aussi, je préfère pour le moment attendre qu’elles progressent avant de développer.

Les Remitt@nces’ bonds dont j’ai parlé tout à l’heure, peuvent constituer également un levier financier non négligeable parce qu’elles pourraient   bénéficier de garanties institutionnelles. Ce serait justement là que l’argent des réfugiés pourrait être investi.Bas du formulaire

Les Sommets du G8 de Gleneagles en 2005, de St-Pétersbourg en 2006,  d’Heiligendamm en 2007, et celui du G20 de Séoul en 2010, ont pris en compte, dans leurs recommandations, une gestion non suffisamment optimisée des flux financiers que génèrent les épargnes constituées par les envois d’argent.

Alors que, le prochain Sommet du G20 se tiendra en Chine, à Hangzhou, dans la province de Zhejiang, il serait peut-être opportun de souligner l’intérêt socio économique  que représente l’importante masse financière constituée par les Remitt@nces.

D’ici là,  comme l’envisage de façon pertinente notre Directeur Général de l’AFCHAM, Jilles Djon, je soutiens la tenue à Shanghai d’une table ronde qui réunisse des partenaires économiques du secteur privé pour faire aboutir l’optimisation de l’épargne constituée par les Remitt@nces.

Ainsi,  en créant une taxe/ Remitt@nces de façon à  abonder un F.I.R.-Fonds International de Remitt@nces –  de mon point de vue, cela peut encourager le retour des migrants volontaires dans leur pays et participer au financement des projets de ‘‘terres d’accueil ’’ pour les réfugiés.

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SYDRES : Acronyme international créé par Emmanuel Argo, qui signifie : SYnergies pour des Développements Régionaux Economiques et Sociaux/ SYnergies for Development   of Regions and Societies/, SYnergías por el Desarrollo Regional Económico y Social/, SYnergias pelo Desenvolvimento Regional Economico e Social.  Il s’agit  interfaces pour la réalisation de projets  suprarégionaux et internationaux. L’une des vocations première des SYDRES est la création  de richesses et d’emplois en  promouvant la facilitation de la mise en place  de TPE et PME sous forme de joint-ventures. Les SYDRES s’appuient également tant sur les expertises, les formations et savoirs professionnels, que pour la parfaite connaissance des candidats au retour de l’environnement économique et socio culturel  de leur pays d’origine que celui qui les a accueillis.

 

Propos recueillis à Shanghai le 7 juin 2016, par Mei Li

 

莫桑比克时刻关注原料价格的下跌

(Ecofin通讯社)在莫桑比克国家经济放缓之时,政府呼吁在莫企业实行结构规划,以保资金安全。司法部长Isaque Chande邀各企业同政府共同探讨原料价格的下跌对世界整体经济的影响。

实际上,莫桑比克正处于原料价格下跌的危机当中。比如说,作为莫桑比克主要自然资源之一的煤炭,自2008年以来,已经从峰值的每吨120美元下降至每吨60美元。在今年的第一季度,焦炭价格也大幅下降至平均每吨81美元。价格的下跌直接或间接地导致了失业的增加。也对当地与矿业相关的企业造成了一定冲击。

政府对此十分关注,也在考虑是不是有可能减小价格下跌给国家带来的影响。从近十年间的地质学研究结果看来,莫桑比克现有至少56.6亿立方米的天然气和200亿吨煤,以及大量重金属和石墨矿脉。

Le Mozambique préoccupé par la chute des prix des matières premières

(Agence Ecofin) – Le gouvernement mozambicain a appelé les sociétés minières opérant dans le pays à planifier et exécuter des mesures structurelles afin de sécuriser leurs investissements alors que le pays voit actuellement son économie ralentir. Le ministre de la justice Isaque Chande a, à ce propos, invité les compagnies à discuter avec le gouvernement des effets de la chute mondiale des prix des matières premières sur le secteur de l’économie en général.

En effet, le Mozambique vit mal cette crise des prix des matières premières. Par exemple, le prix du charbon thermique, une des principales ressources du pays, a depuis 2008, chuté d’un pic de 120$/t à moins de 60$/t. Le prix de la coke a également diminué de manière significative à une moyenne de 81$/t au cours du premier trimestre de l’année. Ces chutes ont entraîné des pertes d’emplois directs et indirects. Les effets ont également frappé les milliers d’entreprises locales qui fournissent des biens et services aux mineurs.

Le gouvernement, préoccupé par tout cela, envisage la possibilité de créer des mécanismes pour réduire l’impact de la volatilité des prix des produits de base sur le pays à l’avenir. Des études géologiques réalisées au cours de ces dix dernières années ont montré que le Mozambique a au moins 5,66 milliards de mètres cubes de gaz naturel et un minimum de 20 milliards de tonnes de charbon, ainsi que d’importants gisements de sables minéraux lourds et de graphite.

安哥拉小麦可能达非洲最高产量

安哥拉Grandes Moagens公司预计2017年第一季度的小麦粉日产量为1200吨,公司主管Cesar Rasgado称,这可能是非洲大陆小麦的最高产量。

在非洲大地,通常将加工小麦粉日产量在600-700吨的国家作为参照,因此安哥拉Grandes Moagens公司经理认为,在生产力这方面无人能与之匹敌。据称,非洲被列为小麦加工参照的国家有摩洛哥,贝宁和尼日利亚,而尼日利亚有一个产业与Grandes Moagens公司在罗安达港口的建设项目相似。

该项目仅将原料和散装粮食出口至美国,法国,德国和哈萨克斯坦。关于这个问题,Cesar Rasgado表示希望政府购买外币以支持原料的出口,将该产业结构化以适应国家工业化的计划。

Angola may have biggest wheat production in Africa

The 1,200 tons per day of wheat flour that the company Grandes Moagens of Angola (GMA) expects to produce, from the first quarter of 2017 may be the largest on the continent, said its administrator Cesar Rasgado.

On the continent, the countries taken as a reference in wheat processing into flour produce between 600 to 700 tons per day, so the GMA manager believes that in terms of productive capacity the new industry will have no parallel. The references in wheat transform domain in Africa cited by the entrepreneur are Morocco, Benin and Nigeria – the latter has an industry with some similarity to that GMA is assembling in the Port of Luanda.

The project will only turn the raw material, the bulk wheat to be imported from the USA, France, Germany and Kazakhstan. On the purpose of this matter, Cesar Rasgado said they expect support from the Angolan State in the purchase of foreign currency to import the raw material, being a structural industry that fits in the country’s industrialization programs.

中国保利集团将以“建造-运营-移交”模式完成雅温得-杜阿拉公路的二期工程

(Ecofin通讯社)-据喀麦隆政府日报称,中国保利集团将完成一条双车道公路的二期建设工程,该公路位于喀麦隆两大城市雅温得和杜阿拉之间,报道中还提到了保利集团北京总部的领导人。

与一期工程不同的是,二期工程将按照“建造-运营-移交”的模式完成,公私合作协议签订的双方分别为喀麦隆政府和中国保利集团。明白地说,保利集团将提供必要的资金,完成工程施工,在把工程成果交还给喀麦隆政府前,可以自行经营一段时间。

雅温得-杜阿拉公路长215千米。一期工程由中交第一公路工程局完成,长80千米。由中国进出口银行集资,总额为24140亿非共体法郎。

BRM

Le Chinois Poly Group réalisera la 2ème phase des travaux de l’autoroute Yaoundé-Douala en mode BOT

(Agence Ecofin) – La firme chinoise Poly Group Corporation réalisera les travaux de la 2ème phase du projet de construction d’une autoroute à deux voies entre Yaoundé et Douala, les deux principales villes du Cameroun, a annoncé le Quotidien gouvernemental citant des responsables de cette entreprise basée à Beijing.

Contrairement à la première phase, apprend-on de la même source, les travaux de la 2ème phase seront réalisés sur le modèle Built-Operate-Transfer (BOT), grâce à un contrat de partenariat public-privé à signer entre l’Etat du Cameroun et Poly Group Corporation. En clair, l’entreprise chinoise pourvoira les financements nécessaires, réalisera les travaux, exploitera l’autoroute pendant une période donnée avant de rétrocéder l’infrastructure à l’Etat camerounais.

L’autoroute Yaoundé-Douala sera longue de 215 km. Les travaux de la première phase, sur un linéaire de 80 km, ont été confiés à la société China First Highway Engineering Company Limited (CFHEC). Les financements ont été mis à disposition par Exim Bank of China, qui a débloqué une enveloppe de 241,4 milliards de francs Cfa.

BRM